Aubinet suzanne

Psychologue clinicienne depuis 10 ans, je travaille avec beaucoup de plaisir et de passion dans le secteur de l’Aide à la jeunesse J’ai reçu principalement en suivi thérapeutique de longue durée des enfants victimes de maltraitance, négligence, violence conjugale, abus sexuels et/ou placés hors du milieu familial. J’ai donc de l’expérience et un vif intérêt pour la pratique de réseau avec les travailleurs de l’Aide à la Jeunesse.

J’ai également développé il y a quelques années une clinique indépendante où je me déplaçais au sein des internats scolaires ou les enfants bénéficiant de l’Aide à la Jeunesse étaient placés et proposaient des thérapies. Toute la réflexion autour du développement de ce travail de réseau riche et la mise en place rigoureuse d’un cadre d’intervention nécessaire à ses thérapies figurent au sein d’un article que j’ai publié en 2017 dans la revue Cahiers critiques de thérapie familiale et de pratiques de réseaux intitulé « Enfants placés pas tout à fait ! »

A la fois en Santé Mentale comme dans ma pratique mobile j’ai beaucoup côtoyé et travaillé avec des équipes d’éducateurs.trices ou de travailleurs.euses sociaux.iales. Et cela s’est toujours avéré intéressant, complexe et enrichissant pour la pratique, tant dans la rencontre qu’autour de la réflexion clinique.

De plus, j’ai moi-même commencé mon parcours en tant qu’éducatrice spécialisée à Helmo-CFEL pour ensuite me diriger vers la psychologie clinique systémique à l’Université de Liège.  J’ai également pu avoir l’opportunité de former les étudiants en tant que Maître-Assistant, également à Helmo-CFEL. J’ai donc pu avoir l’occasion de découvrir le métier ou la fonction d’éducateur.trice à la base même de sa formation.

Depuis le début de ma carrière je m’intéresse à la question des violences sexuelles et à celle perpétrée entre enfants dans les institutions de l’Aide à la Jeunesse. J’ai déjà pu réfléchir et écrire sur le sujet et continue aujourd’hui à alimenter mes connaissances, ma pratique et à approfondir mes questions de recherche.

Supervisée moi-même depuis le début de ma carrière, je ne peux constater que les ressources et bienfaits, ainsi que les douleurs parfois, qu’amène cette pratique et me réjouis de pouvoir contribuer à la pérennité de cette démarche au sein d’Atouts.

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